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Saez - Текст песни Les Anarchitectures
Aux agneaux égorgés au loin, au chant des coqs dans le lointain
À l'orée des grands champs de blés, l'humanité, les poings liés
Scotché à la lisière du bois, petit poucet cherche pourquoi
Ses parents ont capitulé au grand vent des communicants
De tous nos temples les églises n'ont plus le grand des cathédrales
Au temps des Anarchitectures, des lance-pierres contre les murs
Les sacs de billes ont pris le large et les amours au coin des grives
Toutes ces choses d'autrefois, putain, je ne vois plus leurs rives
Puisqu'il faut accepter du temps, l'évolution toujours plus bas
Au vulgaire des concessionnaires, des libertés pour nos enfants
Il sera équipé c'est sûr, pour parler à la Terre entière
Mais n'aura rien à dire bien sûr que ce qu'il voit sur les écrans
Certains, les plus bourgeois toujours sauront savoir garder leurs plumes
Quand le peuple verra ses ailes blessées sous les coups de l'enclume
C'est fini le temps des instruits, le temps des populaires aussi
Fini le temps des littéraires au-dessus des comptes bancaires
Et des lilas dans les bouquets, oublié le temps des muguets
Je ne vois que les chrysanthèmes, des orthographes dans les poèmes
Fini les latines, les racines, au bon dos de nos origines
Fini la parole sacrée, bonjour la parole au plus conSaez - Les Anarchitectures - http://ru.motolyrics.com/saez/les-anarchitectures-lyrics.html
Fini les "ni bon Dieu ni maître", l'heure est aux clients du paraître
Fini le temps de nos jeunesses, fini le chant des rossignols
Fini salut à toi mon frère, l'heure est au chant des électrons
Abonnez-vous peuple de cons, par satellite à d'autres cons
Au libre échange du néant, à chacun son bon mot bien sûr
C'est la liberté d'être con, la liberté d'être ignorant
Tous égaux dans le carnaval, je sais mon ami ça fait mal
C'est la liberté d'expression, c'est la liberté d'expression
Pour clamer à tous les faubourgs, surtout à tous les râteliers
Nos faiblesses et puis nos discours sur nos tristes identités
Salut toi mon frère de Faubourg, salut à toi le Bérurier
Je ne vois rien aux alentours, que des tristesses à bon marché
Salut à toi frère de banlieue, toi qu'on voudrait laisser pourrir
Dans le ghetto des consommants, dans le ghetto des illettrés
Salut à toi femme au combat, toi dont la lutte à pris la rouille
Comment te dire mais de nos jours, les féminismes manquent de couilles
Salut toi mon étoile au loin, l'illuminée de nos chemins
S'éclairera bientôt, je sais, si l'on en perd pas le parfum
Vigilance à tous nos esprits et feu de tous les journalismes
Puisque toujours il faut combattre des nouveaux temples les fascismes.