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Gaelle Vignaux - Текст песни Cite Thorez
Cité Thorez by Gaëlle Vignaux
 Parole de Cité Thorez:
 Le moteur d'une bagnole pourrie
 Tourne depuis un bon quart d'heure
 C'est la voiture des Santini
 Faut qu'on s'lève il est 8 heures
 Des portes claquent et des verrous cliquent
 Des armées de pieds dégringolent
 Le bâtiment tremble de panique
 On est à la bourre pour l'école
 Et on dit bonjour à la dame
 Lorsque l'on passe sous sa fenêtre
 On doit le respect à la dame
 Car la dame nous a vu naître
 Le balai brosse du gardien
 Cogne la rambarde d'escalier
 Il doit être dix heures moins vingt
 Les p'tits vieux vont au marché
 Ca débat dur au Rez de chaussée
 Machin n'a pas payé son box
 Les Lambert se sont séparés
 Le fils il est en désintox
 Et on dit pardon à la dame
 Qu'est devant notre boîte à lettres
 On doit le respect à la dame
 Car la dame nous a vu naître
 Quand les bouches d'aération
 Vomissent leurs odeurs improbables
 De chocolat noir à l'oignon
 Il est temps d'passer à table
 Puis quand vient l'heure des infosGaelle Vignaux - Cite Thorez - http://ru.motolyrics.com/gaelle-vignaux/cite-thorez-lyrics.html
 On fait sa vaisselle sur Pernaud
 Alors l'enceinte de la cité
 Se mue en enceinte de télé
 Et on fait coucou à la dame
 Qui mange face à sa fenêtre
 On doit le respect à la dame
 Car la dame nous a vu naître
 Jusqu'à l'heure grasse du goûter
 On assiste au défilé De mamies aux cheveux violets
 De caniches en K-way
 Chaque jour on dit à nos bambins
 Que si ils se sont égarés
 Y' a qu'à suivre les crottes de chiens
 Pour revenir à la cité
 Et vous dites bonjour à la dame
 Quand vous passez sous sa fenêtre
 Vous devez l'respect à la dame
 Car la dame vous a vu naître
 Les voisins deviennent chien et chat
 Quand vient l'entre chien et loup
 Les bébés pleurent, les chiens aboient
 La météo pleut des coups
 On cogne fort dans le radiateur
 À l'aide d'un manche à balai
 On se protège de l'extérieur
 On se dirige vers les volets,
 Et on dit au r'voir à la dame
 Qui vient d' se j' ter par la fenêtre
 On doit le respect à la dame
 Car la dam' nous avait vu naître
















