- Голоса:
- Смотри также:
Ali - Текст песни La Vrit Reste La Vrit
Ali
La religion n'est pas un jeu, quand les gens la négligent la foi quitte les cœurs, les corps, les églises. J'n'exige pas des autres de porter mes fautes mais qu'on ne m'oblige pas à délester ce qui me permet de rester en paix dans l'abondance et la crise. L'Islam ne m'a pas prescrit d'abandonner le Christ. Pas de méprise, Jésus comme Mouhammad et Moïse. Tous marqués par la prophétie sont venus attester que Dieu est unique. Marc 12, 29 en est la preuve biblique. Certains se disent pourquoi tant de croyances pour un seul monothéisme, de la même lumière se dévoilent plusieurs couleurs par le biais d'un prisme. Les pieds prisonniers par l'attraction de ce monde, seul l'esprit peut en faire l'abstraction. Appelle ça l'éveil ou l'élévation. Monter à travers le ciel par les voies d'ascension, est un mystère, une révélation perçue par les musulmans et les catholiques. A mon époque, les miracles se font discrets aux yeux des hommes, les regards distraits absorbés par les rayons cathodiques. Aux J.T. apparaît un unive
rs ténébreux, triste ; adorateurs du même créateur, se détruisent Arabes et Hébreux. Face à l'écran les visages se crispent, relaxe-toi, c'est sur le terrain que la réalité s'estime. Et les destins se croisent : Dray Joss et les gosses du ghetto Keydj, J.P., Général, Farid direction Palestine.
Ali - La Vrit Reste La Vrit - http://ru.motolyrics.com/ali/la-vrit-reste-la-vrit-lyrics.html
Aéroport de Tel-Aviv. 8h30 d'attente ambiance de G.A.V., dans l'œil des jeunes et gens âgés la haine est vive. Engagés à passer le seuil de la guerre. On se laisse harassé par un questionnaire digne d'un Colombo. Les signes parlent d'eux-mêmes, l'accueil m'a suffi de voir qu'ici la colombe est en lambeaux. On récupère les passeports, échange les euros en cheikels. Aspire à c'que la paix me fasse supporter la peine, car j'en ai vu les séquelles. Ben Gourion dans les rétros, un chauffeur séfarat nous fait traverser les plaines, la tension est de trop, les check points s'opposent à la sérénité du ciel, et la jeunesse des soldats à la sévérité des M-16. Même saison blanche et sèche, Johannesburg est au climat de Jérusalem. J'ai vu les rues de la Ville Sainte souillée par la peur, différents peuples se croisent mais se parlent peu. Partout le port d'armes à feu est affiché. Les Uzi en bandoulière, les colts à la hanche des colons, clichés de la domination. Affligé, un Arabe chrétien me dit ne plus supporter de su
bir l'humiliation. Les messes dominicales succèdent aux sabbats du samedi, qui suivent le jumu'a du vendredi. Jour où les militaires de Sion opèrent l'abomination, dégoupillent les grenades, mettent en joue l'esplanade des mosquées. Les explosions dispersent la foule des fidèles, fini la mascarade, un autre visage du terrorisme est démasqué. On se sert les coudes avec mon kho Diokey, avance à la recherche de J.P. Au haut-parleur la voix de l'Imam est claire ne pas répondre à ceux qui ont provoqué : le sang des innocents coule de toute éternité, Matthieu 23.37. La Vérité reste la Vérité.
Quel est ce plan qui fait que s'arrachent les oliviers et se plantent les sapins ? Est-ce la nostalgie des colons ashkénazis pour l'Europe, ou faire d'une forêt une planque, les concernés le savent. Déraciner les uns, enraciner les autres, redessiner les cartes, déporter les corps hommes, femmes et enfants peu importe les ordres sont les ordres. Entends les chants s'échapper des camps. L'appel à la prière s'étend librement franchit les barbelés les plus tranchants. La Ilaha ila Allah, voilà ce que les vrais savent. Au-delà des salves des F-16, la vérité et l'endurance sont salvatrices. Hélas à elle seule l'ignorance est dévastatrice. Les gamins subissent, quand les chefs d'Etats ne se détachent pas de leurs caprices, les mains palestiniennes sont précises les pierres précieuses, des toits de Ramallah se lancent les parpaings, vite visent les blindés au pare-brise près des photos des martyrs, les résistants agonisent. Et dans les ruines des banlieues la vie se réorganise…