Silvio Rodriguez - Sueño Con Serpientes
Hay hombres que luchan un día y son buenos
 Hay otros que luchan un año y son mejores
 Hay quienes luchan muchos años y son muy buenos
 Pero hay los que luchan toda la vida
 Esos so los imprescindibles.
 (Bertold Brecht)
Sueño con serpientes, con serpientes de mar
Con cierto mar, ay, de serpientes sueño yo
Largas, transparentes, y en sus barrigas llevan
Lo que puedan arrebatarle al amor
O,O,O, la mato ya aparece una mayor
O,O,O, con mucho más infierno en digestión
No quepo en su boca, me trata de tragar
Silvio Rodriguez - Sueño Con Serpientes - http://ru.motolyrics.com/silvio-rodriguez/sueno-con-serpientes-lyrics-french-translation.html
Pero se atora con un trébol de mi sien
Creo que está loca; le doy de masticar
Una paloma y la enveneno de mi bien
O,O,O, la mato y aparece una mayor
O,O,O, con mucho más infierno en digestión
Está al fin me enguye, y mientras por su esófago
Paseo, voy pensando en que vendrá;
Pero se destruye cuando llegó a su estómago
Y planteo con un verso una verdad
O,O,O,la mato y aparece una mayor
O,O,O,con mucho más infierno en digestión.
André Velloso - Rio de Janeiro, Brazil
alv@domain.com.br
Silvio Rodriguez - Rêve de serpents (Французский перевод)
Il y a des hommes qui luttent une journée
 Et qui sont bons.
 Il y en a d'autres qui luttent une année
 Et qui sont meilleurs.
 Il y en a qui luttent plusieurs années
 Et qui sont très bons.
 Mais il y a ceux qui luttent toute la vie:
 Ce sont eux les indispensables.
 Bertolt Brecht
Rêve de serpents, de serpents de mer,
 Avec une certaine mer, ah, je rêve de serpents.
 Longs, transparents, et qui portent dans leur ventreSilvio Rodriguez - Sueño Con Serpientes - http://ru.motolyrics.com/silvio-rodriguez/sueno-con-serpientes-lyrics-french-translation.html
 Ce qu'ils peuvent arracher à l'amour.
Oh, je le tue et une plus grande apparaît,
 Oh, qui digère un enfer encore plus grand.
Je ne tiens pas dans sa bouche. Il essaye de m'avaler
 Mais il s'étrangle avec un trèfle de ma tempe.
 Je crois qu'il est fou. Je lui donne une colombe
 A mâcher et je l'empoisonne de mon bien.
Oh, je le tue et une plus grande apparaît,
 Oh, qui digère un enfer encore plus grand.
Ça y est, il finit par m'engloutir. Et tandis que je passe dans son œsophage
 Je pense à ce qu'il va y avoir.
 Mais il se détruit quand j'arrive à son estomac
 Et j'expose avec un poème une vérité.
Oh, je le tue et une plus grande apparaît,
 Oh, qui digère un enfer encore plus grand.
