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Sarclo - Текст песни Chanson Posthume
Chanson posthume by Sarclo
Quand j'aurai quatre-vingt-huit ans
J'irai dans les jardins publics
Faucher les jouets des enfants
Avec mon fauteuil électrique
Ils ont un super équipement
Des fusils laser atomiques
Pour aller jouer les méchants
Au service neuro-gériatrique
Avec mes souvenirs de caserne
J'aurai une armée pour ma guerre
Contre les crétins qui gouvernent
Et pour sauver les sommelières
J'en voudrai à toute la planète
De gauche à droite et au bon Dieu
En Che Guevara des buvettes
Canon d'rouge et menton goîtreux
Pour mes quatre-vingt-huit ans
J'voudrais un fusil à lunette
Pour un peu dégommer les gens
Qui font des trucs pas chouettes
On devient mou avec le temps
On perd un peu l'sens de la fête
Alors qu'on était des battants
Et qu'on va mourir à perpette
L'asile au fond c'est pas très drôle
Voir les vieux cons sucrer les fraises
Je préfère finir en tôle
Où les clients sont plus balaises
Une vie dans le divertissement
Il faut bien l'dire, c'est futile
Bien gérer mes derniers moments
Faire enfin quelque chose d'utile
Pour mes quatre-vingt-huit ans
J'voudrais un fusil à lunette
Pour un peu dégommer les gensSarclo - Chanson Posthume - http://ru.motolyrics.com/sarclo/chanson-posthume-lyrics.html
Qui font des trucs pas chouettes
Pour mes quatre-vingt-huit ans
Histoire de faire un peu place nette
Faire un monde un peu ragoûtant
Mettre un coup d'jeune à la planète
Je serais le papy boumeur
La terreur des gros blaireaux
J'me f'rais d'abord Christoph Blocher
Qu'est un garçon pas rigolo
J'zigouillerais un présentateur
Qui nous cause comme à des idiots
Et je regard'rais dans mon viseur
Qu'ils aient bien fini leur p'tit rot
Je l'aide à mourir, je l'aide à mourir
Je l'aide à mourir, je l'aide à mourir
Et y a un truc qui m'intéresse
Pour mes quatre-vingt-huit ans
Qu'est pas très au point mais ça presse
C'est la machine à r'monter l'temps
Finir de brouter les gonzesses
Que j'bâclais quasiment tout l'temps
On n'a pas bien l'sens des caresses
Quand on a vingt-et-un printemps
Et ma contribution personnelle à l'Histoire :
J'amènerai sans gêne
Des mitrailleuses à Guillaume Tell
Et un mobil-home à Diogène !
Pour mes quatre-vingt-huit ans
J'voudrais un fusil à lunette
Pour un peu dégommer les gens
Qui font des trucs pas chouettes
Et pour mes nonante-huit ans
Si on m'libère pour bonne conduite
Faudra que j'demande aux enfants
Une belle ceinture de dynamite