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Eths - Текст песни Animaexhalare
J'aurais d? ressentir la d?tresse dans ta chute, ce d?niement, ton refus de la vie qui nous lia par d?pit.
Je comprends, ressens l'addiction qui te boit vers le fond, elle court en moi, m'attire vers moi.
Sans la voix, le dialogue est plus audible et seul reste ta main, ses ?crits qui finalement remplaceront tes cris.
Une odeur de chair se dispute au parfum, prend possession de l'air.
Violemment aspir? par ce trou b?ant, il me regarde, atone, et me lance "maintenant ou jamais".
Tous ces mots que nous n'avons jamais pu dire s'?chang?rent dans le silence par les regards de nos deux ?tres fissur?s.
Doux moment, douce maman...
Sans faiblir, l'animadversion alimentait ce d?sir furieux de contempler enfin un spectacle commun.
Maintes fois, j'ai ?crit un sc?nario implacable.
Chaque soir l'habit du malheur s'ajustait, inavouable.
Le temps, son ?uvre, ne laisse de ces sombres heures que des flashs intercalaires de cet enfer effrayant qui nous brisa tous.
Eths - Animaexhalare - http://ru.motolyrics.com/eths/animaexhalare-lyrics.html
Des flots d'?thanol corrosif br?laient tes choix, voil? ce qu'il me reste de toi, une lente lumi?re chaude d'un soleil froid, ces rares instants profonds de communion voilant l'in?vitable destruction.
Longtemps il n'est rest? des t?n?bres qu'une envie impatiente de partir, de grandir abandonner l'antre impr?gn?e de fum?e, baign?e d'alcool, briser les cha?nes du pass?, cr?er l'irr?el.
Mon id?al visc?ral perdu dans les abysses d'une obscurit? absolue ces doux accords dissonants de m?lancolie, stridents, exhum?rent mon cadavre de l'ennui.
Nu face au monde, l'asphyxie para?t naturelle, art?rielle.
Les ?ges peuvent courir, l'exp?rience nourrir, les ressentiments pourrir, les textures atonales et le temps donnent une chance de gu?rir.
L'insecte qui pullule, grignoteur de cellules, engraiss? par l'abus, mena?ant de mille somations, te d?vora.
Emprisonn? dans ta gorge, la b?te affam?e se referma.
Te voil? maintenant parmi les n?tres, ma m?re bienveillante, apais?e aux c?t?s de ceux qui nous construisent.
En grandissent, ceux qui nous ont appris ? dominer cette sinistre folie atavique qui nous ?treint toi et moi.
Nous n'aurons pu faire connaissance que sur la fin, ces derni?res heures muettes avant le d?part, gorg?es de sourires d?licats, d'attention, ces souffles de compr?hension ont grav? ? jamais ma m?moire.
Je n'ai pu go?ter que si peu ? tout ?a, c'est si dur, ?a me manque.